dimanche 27 juin 2010

Dékasheriser?

On m'a demandé cette semaine, comment faire pour dékasheriser de la nourriture... Comme vous savez, la majorité des aliments que vous achetez à l'épicerie sont kasher. Alors comment faire lorsqu'on ne veut pas manger kasher? Voici une recette très simple qui se fait en quelques étapes.

1- Achetez votre nourriture
2- Achetez du bacon
3- Sortez votre nourriture et déposez la bien à plat sur le comptoir
4- Ouvrez le paquet de bacon, et prenez-en une tranche
5- Frappez de toutes vos forces votre nourriture avec la tranche de bacon et c'est fait!

Vous pouvez adapter cette recette à votre manière, par exemple en lançant des saucisses ou un rôti de porc sur votre nourriture. Vous aurez aussi une plus grande efficacité en fouettant avec plusieurs tranches de bacon. Laissez aller votre imagination!

Bon appétit!

vendredi 21 mai 2010

Jarre Explosive

Aujourd’hui en reportage à Jarre Explosive, nous vous enquêtons sur deux phénomènes d’actualité. Premièrement, le poudding est-il une solution verte au problème de réchauffement climatique et l’entrejambe de Maman Dion est-il un sujet que nous préférons éviter?

Bienvenue à J.E! Nous commençons cette émission avec un sujet que vous attendiez tous avec impatience. Le poudding est-il une solution verte au problème du réchauffement planétaire? Et bien, plusieurs experts bien connus ont une opinion bien à eux sur ce sujet. Le premier intervenant, le docteur Baillou von Carbaletou, originaire du Québec, en fait de Val D’Or nous expose sa théorie à ce sujet. Écoutons-le :

-Bien sûr, le poudding peut être une solution verte à condition qu’il soit aux pistaches, sans quoi, s’il est au chocolat, ce serait plutôt une solution brune.

-Merci Dr von Carbaletou pour cet exposé formidable qui nous fait bien comprendre le génie incroyable qui habite cet homme plein de sagesse. Maintenant, accueillons le physicien Armand Girard, qui est actuellement à tester une nouvelle technologie incroyable!

-Moé, comprends-tu, J’tinke mon tracteur avec du poudding au chocolat. J’ai inke à m’promner dans mon champs ak un scieau attaché après mon exâsse. Ça fâ du lait au boutte.

-Mais quelle merveilleuse invention, mais d’où vous est venue l’idée d’alimenter votre véhicule agricole avec du poudding?

-Ben en faite, j’avais asseyé ak du sucre, mais ça avait toute faite sauter, faque il a fallu que je me défoule su ma vache.

-Merci, monsieur Girard pour cette intervention, comment-dire, peu contestable. Cher téléspectateurs, il est maintenant grand temps d’une pause publicitaire, nous vous reviendrons ensuite avec le deuxième sujet de notre émission d’aujourd’hui, l’entrejambe de Mme Dion.

*Pause publicitaire* :

-Maman, je veux des corn flakes! Dit un petit garçon qui arrive en courant dans la cuisine, les yeux pleins d’espoir en regardant sa mère fébrilement.

-Mais, mon petit Herménégilde, nous n’avons pas de ça ici, tu sais ce que je pense des Corn Flakes à moins de 100 calories par portion. Ce sont des flocons de Maïs, ce n’est pas bon pour la santé! Dit la maman d’un air désolé. Prend plutôt une tranche de pain avec de la bonne graisse de rôti Bernadette, c’est bien plus soutenant!

-Merci Maman de te préoccuper de moi à chaque jour que la vie fait. (Le petit garçon et sa mère se regardent d’un air amoureux).
Voix Hors Champs : La graisse de rôti de Bernadette! Fait avec la graisse de Bernadette, elle-même faite en mangeant la graisse de rôti de Bernadette. Pure à 100%!

-Et nous voilà de retour à J.E.! Alors, Jean-Simon, le sujet chaud de l’heure, l’entrejambe de Maman Dion est-il un sujet que nous préférons éviter?

- À vrai dire Karine, nous préférons manger de la graisse de rôti plutôt qu’aborder ce sujet plus que désagréable. Malheureusement, nous devons le faire, même si cela nous répugne.

- Ah oui? Mais, je ne comprend pas! Peux-tu nous expliquer ce qui rend cet exercice obligatoire?

-Eh bien, aborder l’entrejambe de Maman Dion, c’est se prouver qu’il y a en ce monde des forces obscures qui tentent par tous les moyens de laisser leur trace sur les générations à venir. Alors nous allons sans tarder rencontrer M. Jean Delarue qui saura nous donner l’heure juste à propos de ce lieu, comment dire, à couper le souffle!

-Jean Delarue, que pensez-vous de l’efficacité énergétique de l’entrejambe de Maman Dion?

-Ah, une caméra! Salut Maman!!!! Dit Jean Delarue d’un air plus que joyeux. Bah moé tsé.. Le prix du gaz, ça crisse rien dans ma vie… Qui soye à une piasse ou une piasse et vingt, ça m’coute pas plus cher… J’en mets tout le temps pour vingt piasses pareil!

jeudi 6 septembre 2007

Ramboune, la pingouine qui tue

Il était une fois, un maman pingouin. Elle était à la cuisine et cuisinait une merveilleuse tarte au beurre de pamplemousse. Un odeur incroyablement séduisante se répandait partout dans la maison. Bébé pingouin était assis tranquille dans sa chaise haute. Il se régalait de bettraves quand l'odeur de la tarte au beurre de pamplemousse lui chatouilla le nez. Aussitôt il s'exclama:"MAMAN! JE VEUX DE LA TARTE!!!" Perdant patience, sa mère prit un batte de baseball et lui en assena un coup digne de Babe Ruth claquant un circuit. Le bébé pingouin s'envola tête premère dans le four. Malheureusement sa mère ne le vit pas, ferma la porte du four et le chauffa. Le papa pingouin entra du travail et affamé demanda son souper. Il mangea avec délectation en disant:"Miam! Il est délicieux ton pâté au poulet sa mère!" La mère constata avec horreur que sa tarte au beurre de pamplemousse c'était transformé en pâté au poulet. La morale de cette histoire: "La vie, c'est pas de la tarte...."

Le temps

Le temps, ce n'est pas de l'argent comme aiment à croire certains. Le temps, c'est un espace pour faire émerger le sens des choses. Que donne l'argent si la vie n'a pas de sens? Peut-on dire que l'argent c'est du temps? C'est le monde à l'envers. Avant les gens prenaient du temps pour faire de l'argent et maintenant, nous travaillons pour faire de l'argent afin d'avoir du temps... C'est à n'y rien comprendre...

mardi 4 septembre 2007

Le crocodile et les beignes

Il était une fois un crocodile qui se promenait sur le bord du trottoir. Il rencontra la tortue qui lui dit : « Eh toi! Tête de poney! Vas-tu jouer au parc? » Alors l’alligator répondit : « Non, je dois aller au marché pour acheter des beignes aux cretons. » Alors, la tortue, remplie de déception fit demi-tour et se rendit seule au parc. L’alligator poursuivit son chemin, il rencontra une dinde qui lui dit : « Eh toi! Tête de poney! Veux-tu venir cueillir des blés d’inde avec moi? » L’alligator prit un air mystérieux et lui répondit : « Non, je dois aller au marché pour acheter des beignes aux cretons! ». La dinde partit de son côté et l’alligator persista. Il arriva enfin au marché et demanda à la femme du marché : « Eh! Madame, je voudrais une douzaine de beignes aux cretons. » La femme lui répondit : « Ça n’existe pas les beignes aux cretons et si ça existait ça serait dégueulasse. ». L’alligator repartit la tête basse et regarda tout l’après-midi la tortue et la dinde qui se tiraient joyeusement des blé d’inde dans le parc. La morale de cette histoire : Ne manque jamais une bonne occasion pour des beignes au cretons, non seulement ça n’existe pas, mais si ça existait, ça serait dégueulasse.

jeudi 2 août 2007

Petite pensée ramassée quelque part

"Il y a des personnes qui marquent nos vies, même si cela ne dure qu'un moment... Et nous ne sommes plus les mêmes.
Le temps n'a pas d'importance, mais certains moments en ont pour toujours."

lundi 30 juillet 2007

Nos restants

Le sentiment du devoir accompli, les souvenirs, les enfants, le travail. Mais que faut-il faire pour laisser quelque chose de tangible derrière soi? Comment ne pas devenir un nom parmi les autres qui n’aura de signification que pour quelques dizaines d’années encore après notre départ? Un simple nom sur une épitaphe, sur lesquels les gens qui nous aiment s’arrêteront peut-être, jusqu’à ce qu’ils nous y rejoignent Qu’est-ce qui restera de nous, quand plus personne ne se souviendra de qui nous étions et de nos vies? Nous, les gens ordinaires, est-ce égocentrique de craindre l’anonymat? Dans quelques dizaines d’années, on saura ce qu’a été nos vies, on ne sera plus que des noms et des chiffres dans notre arbre généalogique. Pire encore, en étant une fille, je ne serai même pas du bon côté, de la bonne branche de l’arbre pour qu’on se souvienne.

Que faire pour avoir droit à l’éternité. Il faut que ça soit grand. Avoir des enfants? Cela peut prolonger le souvenir d’une centaine d’année tout au plus. On est loin de l’éternité. Combien de gens sont partis avant nous, et dont nous voyons les listes parfois. Des inconnus, qui ne nous rappellent rien. Des soldats, des héros morts dans les nombreuses guerres qui ont donné leur vie pour en sauver d'autres ont pratiquement tous leur noms sur des monuments. Qui s’en souvient et qui prend vraiment la peine de les lire? Les noms des victimes de la Polytechnique sont gravés sur un monument commémoratif. Dans moins de cent ans, plus personne ne se rappellera qui elles étaient vraiment. Leur bref passage sur la terre sera passé à l’histoire mais bien temporairement.

L’écriture, l’internet, peut être un bon moyen de durer, mais encore nous ne savons pas combien de temps et combien de gens ça intéresse. Comme les gens ont une tendance à s’intéresser beaucoup plus à eux-mêmes qu’aux autres, ça ne laisse pas beaucoup de chance que quelqu’un entretienne un souvenir…..

En un sens, c’était plus facile avant. C’est vrai qu’il y avait d’autres problèmes, mais quand l’Église régnait, on ne se posait pas de questions, tout était clair, pas de doutes. Maintenant qu’on n’a plus rien après quoi se raccrocher, que tout s’explique de plus en plus, la science avance. Des choses invisibles à l’œil s’expliquent en un tour de main. Nous, la génération Y, que feront nous pour changer les choses, que laisserons-nous à nos descendants? Il va falloir arrêter de se traîner le fond de culottes à terre si nous voulons représenter quelque chose pour les générations à venir.

dimanche 29 juillet 2007

Premiere impression

Plus bas sur cette page, vous avez pu lire toute mon œuvre d’observatrice maladroite de la vie. Je me joins à vous sur blogger afin de partager les aléas de la vie, ainsi que mes réflexions, brillantes ou non.

Il y a un mois, nous avons été plusieurs à vivre un moment très difficile. Julie, la copine de Luc est décédée soudainement. Je n’ai malheureusement pas eu le temps de connaître Julie, les circonstances ont toujours fait que cela s’est remis à plus tard. On attendait toutes les deux ce moment avec impatience, malheureusement il ne put se concrétiser. Luc, je voulais te dire, je n’ai pas su quoi dire à ce moment, mais j’ai compris. Et je suis là, en fait nous sommes tous là.

Même sans l’avoir connue, Julie a eu des répercussions dans ma vie. Elle nous a enjoint de vivre à pleine vitesse la vie, de ne pas avoir peur et je dirais qu’en suivant ses enseignements, depuis un mois, ma vie a changé du tout au tout. J’ai pris mon courage à deux mains, et j’exerce maintenant mon vrai métier, étape que je repoussais d’année en année, ayant peur de ne pas être à la hauteur.

J’ai eu de la peine, j’en ai encore pour vous, tous les endeuillés de cette merveilleuse jeune femme. Un jour, lorsque penser à elle vous fera plus de plaisir que de douleur, vous me la ferez connaître…

Des milliard de visiteurs...

Hé oui, nous venons d'atteindre le milliard de visiteurs sur ce site... Je voudrais remercier ma mère, mon père et mon hamster (celui qui est dans ma tête) de m'avoir soutenue dans ces moments où j'avais envie de tout arrêter.

Et comme mon hamster le dit si bien, quand on pédale de reculons, on pense à l'envers... D'où les réflexion dans le genre : "Bon on va acheter des pattes en minou pour mettre en dessous des tables de salon pour pas grafigner le plancher... Si j'ai un paquet de 16 pattes, pis que j'ai 3 tables, 3x4=12.... Il manque une table..."

Non mais sérieusement, c'est bien de voir la vie autrement... Parfois ce sont des détails aussi insignifiants que ceux là qui font toute la différence... C'est sûr qu'on ne doit pas se rendre au point de se demander comment la glace fait pour entrer dans une bouteille d'eau et de plus se répondre que c'est normal, parce qu'au printemps les sources sont encore gelées... Ça serait nono n'est-ce pas? Mais ça s'est déjà vu...

Mettez du piquant dans votre vie... Elle n'en sera que plus intéressante... Sortez la routine de la maison, réalisez vos rêves... Même et surtout si on vous dit que c'est impossible... Lâchez votre emploi, partez en voyage, dessinez sur les murs de votre appart, accrochez des boîtes de big mac après vos cadres de portes. Un peu de folie, ça fait du bien... Essayez de voir la vie autrement... Faites pédaler votre hamster à reculons!!!! La vie est belle!!!

Autopsie d'une mort cérébrale

Mes amis, appelons-les ainsi pour les besoin de la cause, semblent être décédés. En fait, ils sont disparus, ils ont le même visage, c’est la mort cérébrale qui les a foudroyés. Graduellement, de façon insidieuse, leurs neurotransmetteurs ont pris congé, donnant les uns après les autres leur démission. Et puis, c’est là que l’intoxication a commencé. À force de se faire répéter constamment les mêmes choses par les médias, le message s’est imprégné dans leur esprit. À force de stimuler leur récepteurs de plaisir avec de belles images, on a développé chez eux des comportements espérés par les grosses multinationales qui gèrent notre belle boîtes à image sans oublier ceux qui contribuent généreusement avec ces mêmes multinationales afin d’écouler leur stock de choses nécessaires à notre survie de base. Eh oui! En employant la même méthode que celle qu’on utilise pour apprendre à un chien à être propre, on a modifié les comportements acquis pour en revenir aux comportements innés. Certaines zones de leur cerveau se sont tout simplement nécrosées, cessant d’être alimentées par les influx nerveux du jugement. D’autres zones quant à elles, se sont mises à être abondamment irriguées, zones sinistres qui auraient dû rester obscures et cachées à jamais. On a même modifié leurs valeurs, qui pourtant me semblaient à l’origine très belles. Prendre soin des gens que nous aimons, le respect de tous, l’humanisme, la santé, le libre-arbitre. Mais c’est vrai qu’on a remplacé tout ça par de bien meilleures valeurs, des valeurs au goût du jour, des valeurs « à la mode ». L’argent, l’apparence physique, l’accumulation de biens matériels sans aucune valeur relationnelle autre que « le mien est bien plus gros que le tien! », les conversations superficielles, l’opinion publique. Se généraliser, avoir l’immense ambition d’être comme tout le monde.

Les hommes rêvent d’avoir de gros muscles, une grosse voiture, d’avoir un vocabulaire se limitant à 50 mots, mais possédant une multitude d’onomatopées diverses, toutes plus originales les unes que les autres allant du « meeeeeee » au « han », qui compensent bien le manque flagrant de vocabulaire, et qui de plus, comble de chance, peuvent s’appliquer à toutes les conversations sans avoir à faire pédaler inutilement le hamster qui sert à faire fonctionner leurs neurones.

Il ne faudrait pas oublier, pour accompagner notre homme néandertalien motorisé LA pitoune générique. Celle qui met assez de « spray-net » pour détruire la couche d’ozone à elle seule, qui étend son maquillage au rouleau à peinture. Celle dont la quantité de tissu que comporte son habillement total pourrait habiller un chiwuawua, mais dont le nombre de vêtements différents se trouvant sa garde-robe pourrait facilement habiller tous les petits noirs d’Afrique. Elle rabaisse son quotient intellectuel à celui d’un grille-pain, tout d’abord de façon volontaire, ensuite par habitude et enfin, par obligation vue la disparition totale de son intelligence précédente. Et tout ça pourquoi? Afin que l’homme, le vrai, paraisse intelligent à ses côtés. Pour lui donner l’incroyable illusion de sa supériorité absolue. De toute façon on sait bien que les deux seules utilités de la salope générique sont de mettre l’homme en valeur et de satisfaire tous ses fantasmes sexuels.

Non, mes amis sont complètement disparus, devenus soit homme néandertalien ou salope générique. Anéantis par la masse, ils ont choisi la solution facile, la stupidité. Ils sont constamment branchés sur MIRC, ou sur la télévision d’où ils reçoivent la dose minimale à leur survie de téléréalité et de publicités toutes plus débilitantes les unes que les autres. Ces médias qui leur disent ce qu’ils devraient être, comment devraient-ils penser, de quoi ont-ils absolument besoin pour vivre, ces médias qui alimentent leur simplicité d’esprit. Ils écoutent de la musique insipide et redondante parce qu’on leur dit que c’est ce qu’ils doivent aimer. Ils se complaisent en vivant les rêves qui leur sont concoctés au lieu de se rappeler qu’un jour ils ont déjà eu les leurs et toutes les possibilités de les réaliser dans la vie réelle. Ils ont mis leur cerveau au chômage et bien sûr, le processus les a rendus inconscients de cette réalité. Ils sont juste bien, il n’y a plus rien de compliqué. Pourquoi se forcer à penser si d’autres le font très bien à leur place? Je ne peux le nier, ceux que je ne peux plus appeler mes amis désormais sont très heureux, oh oui! Ce sont des imbéciles quand même, mais des imbéciles heureux.

Rare violence

Il y a des jours comme ça où le cerveau accroche sur des petits détails comme ça qu'on aurait pas remarqué ordinairement.... Voici l'histoire de mon délire neurologique...

Tout en me bourrant la face d'un morceau de pizza, j'écoutais les nouvelles. Hihi!! Vous me direz :"Mais quelle originalité!!" Mais non pas vraiment. Sauf que j'ai été frappée tout d'uun coup d'un éclair de lucidité incroyable. Au moment où on annonçait qu'un homme avait subi une agression "D'UNE RARE VIOLENCE", je me suis rendue compte combien cette expression n'avait plus de sens aujourd'hui... En effet l'ayant entendue au moins trois fois uniquement cette semaine, est-ce que cette violence peut vraiment être qualifiée de rare? C'est alors que je me suis mise à être à l'écoute. En une semaine seulement il y a eu au moins 10 situations de rare violence... C'est à se poser des questions... Expression très mal choisie ou degré de violence augmenté partout... À mon avis , la rareté, ce n'est pas quelque chose qui se passe plusieurs fois par semaine... Ça commence à être moins rare pas mal...

Je pense que je vais militer pour le retrait de cette expression aux nouvelles...

Fluctuations cérébrales

1-Grou song's for a tragical love story that beding bedang dans l'escalier de l'ascenseur de l'aile a du sanatorium de trois rivières à clous dans une bettrave de chauve souris qui se faisait frire les orteil sur une corniche de crème

2-Glacée poivrée au fantôme de la forêt de pimpon qui est en jordanie du panier de basket ball mangeant de la poutine au miel d'abeilles férocigène de la catégorie des carnassiers sauteurs de lions. Bonne nuit!!

La dindologie

Depuis la nuit des temps, l’être humain ne cesse de vouloir prédire son avenir. Incapable de se satisfaire de vivre le présent il a ressenti le besoin constant de se rassurer. Nous vous apportons ENFIN une solution digne de ce nom. La dindologie, c’est à dire, la prédiction du futur par l’étude de la dinde.

Premièrement, pour comprendre la dindologie, nous nous devons de bien comprendre la dinde. LA DINDE quel animal sauvage et dur à apprivoiser. Observez bien une dinde lorsque vous lui donnez une cuillérée de beurre de pinottes de la marque sans nom. Eh oui! Elle est tout à fait dans son élément, car la dinde préfère se concentrer sur son apparence physique plutôt que sur la qualité du beurre de pinotte qu’elle ingère.

Vous allez me demander : « Oui!! Mais comment préparer sa dinde pour la lecture??? » C’est très simple, la première des choses à faire avant quoi que ce soit, si vous n’avez pas de dinde fraîche vous devez ABSOLUMENT la faire décongeler avant. Première précaution : Il n'est pas recommandé de décongeler la dinde à la température de la pièce, puisque cela favorise la croissance des bactéries. Pour la décongélation, il existe deux méthodes : au réfrigérateur, ou dans l’eau froide. La méthode importe peu sur les résultats. Pour la méthode du réfrigérateur, vous devez la décongeler en la laissant dans son emballage et en la mettant sur un plateau au réfrigérateur, poitrine vers le haut. Prévoyez au moins une journée de décongélation par 4 livres de dinde surtout si elle est mouillée.

Pour farcir la dinde :

Depuis des générations, les Canadiens adorent la dinde, qu'elle soit farcie ou non. Chacun décidera s'il préfère la farcir ou faire cuire la farce dans une casserole. Comme dans toute autre préparation exigeant des ingrédients crus, il importe d'assurer la salubrité des aliments et de les manipuler adéquatement pour que la dinde soit toujours bonne à manger. Si vous choisissez de farcir la dinde, nous vous recommandons de suivre les cinq directives suivantes :

  • Préparer la farce juste avant de farcir la dinde. Une bonne vieille joke de blonde devrait suffire.
  • Farcir la dinde juste avant de la faire cuire, et non la veille au soir, car le jus de la dinde pourrait sentir rance un peu.
  • Une fois la dinde complètement décongelée, farcir la cavité du cou et la cavité abdominale. Ne pas trop tasser la farce dans la dinde.
  • Replier les cuisses dans leur position d'origine, si elles ont été dépliées pour rincer la dinde ou la farcir.
  • Utiliser une méthode qui permet à la farce de cuire en même temps que la viande. Ne pas farcir une dinde cuite au gril ou au fumoir, ou selon des méthodes de cuisson rapide. Et surtout, n’oubliez pas de vous protéger car une dinde cuite selon les méthodes rapides et fréquentes peu comporter énormément de bactéries, donc de risques pour votre santé.

Pour cuire la dinde au four

La «méthode de cuisson à la rôtissoire sans couvercle de Butterball» donnera toujours une dinde juteuse, tendre, bien dorée et à l'apparence parfaite.

  • Placer la dinde décongelée ou fraîche sur une grille plate, dans une rôtissoire de 2 à 2 ½ pouces de profondeur, poitrine vers le haut.
  • Badigeonner la peau avec de l'huile pour l'empêcher de se dessécher et pour qu'elle prenne une belle couleur dorée.
  • Insérer un thermomètre à viande allant au four dans la partie la plus charnue de la cuisse, mais sans toucher l'os. Si la température voulue est atteinte et que la dinde est farcie, insérer le thermomètre au centre de la farce. Bien suivre les conseils pour farcir une dinde.
  • Mettre la dinde dans un four préchauffé à 325 ºF.
  • Lorsque la dinde est cuite aux deux tiers, déposer alors sur la poitrine et le haut des pilons un morceau de papier d'aluminium mince pour éviter qu'ils ne cuisent trop.
  • Suivre les temps de cuisson indiqués ci-dessous; vérifier si la dinde est cuite, une demi-heure avant la fin de cuisson recommandée :

La dinde est cuite lorsque le thermomètre à viande atteint les températures suivantes :

  • 180 °F dans la cuisse; les jus doivent être clairs et avoir perdu toute teinte rosée lorsqu'on perce la viande de la cuisse profondément.
  • 160 °F au centre de la farce, si la dinde a été farcie.

Laisser la dinde reposer 15 minutes avant de la découper et d'en retirer la farce, pour permettre au jus de prendre et à la température de la farce d'atteindre 165 °F.

Au gaz (pour les dindes de plus de 180 livres)

La dinde doit tenir sous le couvercle du barbecue et laisser un espace d'au moins 1 pouce entre elle et le couvercle.

Parer une dinde fraîche ou décongelée. Égoutter le jus à l'intérieur des cavités, puis assécher avec des essuie-tout. NE PAS FARCIR TOUT DE SUITE. Une dinde de 180 livres a besoin de préparation avant. Retourner les ailes pour maintenir la peau du cou en place. S’il y a plus d’un menton, faites sûr de badigeonner dans tous les replis. Replier les cuisses si elles ont été dépliées. Badigeonner les deux côtés de la dinde avec de l'huile végétale ou les enduire entièrement de Pam. NE PAS UTILISER DE SOULÈVE-DINDE même si c’est pesant.

Réduire à feu moyen ou prévoir un réglage qui maintient la température à environ 350 °F. Selon la disposition des brûleurs, il sera peut-être nécessaire de retourner la dinde, lorsqu'elle sera cuite à moitié ou aux deux tiers, afin que les deux côtés cuisent uniformément. Poursuivre la cuisson jusqu'à ce qu'un thermomètre à viande placé dans l'intérieur de la cuisse indique 180 °F, sortir la dinde et la laisser reposer 15 minutes avant de la découper.

Vous devez ensuite la découper

Faites de belles tranches avec votre dinde.

Pour lire votre dinde :

Si vous voulez vraiment lire votre dinde, c’est que pour une fois dans sa vie elle aura été plus brillante que quelqu’un d’autre.

Les bordéliques anonymes

Vous vous sentez incompris? Vous vous rendez compte que les pièces de la maison se désordonnent à la minute où vous y mettez les pieds? Votre conjoint(e) n’arrive plus à supporter votre désordre? Chez les bordéliques anonymes, nous sommes tous passés par là et nous vous comprenons.

Les bordéliques anonymes, parce qu’en parler, c’est s’en sortir…

Notre fonctionnement

Les B.A. se rencontrent une fois par semaine. Lors de nos réunions, chacun est invité à raconter ses expériences et à verbaliser ses émotions. Chaque nouveau membre est parrainé par un membre plus ancien. Il peut communiquer avec celui-ci à n’importe quel moment s’il en ressent le besoin ou tout simplement si la pression devient trop forte.

Le soutien devient très important lors de la première phase de désintoxication

La thérapie

Un premier pas vers la réussite : l’acceptation

La première chose à faire, c’est de s’accepter en tant que bordélique. C’est un pas difficile à franchir, car il est très facile de nier son problème et de l’ignorer, même si les conséquences de celui-ci sont très facilement observables dans votre quotidien. Il est vrai que d’être bordélique n’est pas nécessairement un problème en soi. C’est seulement quand ce problème se met à avoir des répercussions sur toutes les sphères de votre vie que vous vous rendez compte que vous avez un problème. Si vous êtes en train de lire ces lignes, alors vous avez sûrement pris conscience que VOUS avez un problème. Nous sommes là pour vous aider et vous êtes sur la bonne voie pour vous en sortir.

La compréhension du problème

Comme toute affection, la bordélie a ses causes. L’étiologie de ce problème a été examinée par plusieurs spécialistes au cours des âges. Nous en avons conclu que la bordélie est reliée de très près à l’intelligence supérieure ainsi qu’à l’anxiété généralisée. Pour bien comprendre le problème nous allons voir le cheminement d’une personne qui n’est pas atteinte de bordélie. Cette personne, pense à ce qu’elle fait au moment où elle le fait. C’est à dire que lorsque qu’elle rentre à la maison, elle pense à ranger ses clés au bon endroit, elle pense à ranger ses vêtements ensemble dans le système de classement qu’elle a choisi. Si elle a des papiers, elle les range aussitôt sur le bureau ou dans le tiroir. Et durant tout le processus, elle pense à ce qu’elle fait, donc elle a conscience de tout. Si nous prenons une bordélique affublée d’un nom générique comme par exemple Julie. Elle rentre dans la maison. Ce que nous devons savoir sur Julie, c’est que c’est une fille très intelligente et anxieuse de nature. Donc, lorsque Julie entre dans la maison, elle pense à toutes sortes de choses. Comme par exemple, le résultat de son examen, qu’est-ce qu’elle va faire pour souper, qu’est-ce qu’elle va faire après souper, y avait-il quelque chose qu’elle a oublié... etc. Elle est submergée de pensées qui sont beaucoup plus importantes que ce qu’elle fait à ce moment, c’est à dire ranger ses choses. Donc, elle enlève ses chaussures tout croches, elle laisse son manteau sur un bras de chaise. Un peu plus loin elle laisse son foulard et ses mitaines qu’elle ne retrouveras pas plus tard. Et ses clés? On ne sait pas trop, d’ailleurs elle non plus. Le bordélique anonyme ne se concentre pas sur ce qu’il fait au moment où il le fait. Ce qui fait qu’il range des choses à certains endroits sans en avoir conscience, donc qu’il ne les retrouve pas. De plus, la pièce où Julie est rentré en laissant toutes ses choses un peu partout ressemble maintenant à un chantier en l’espace de moins de cinq minutes.

Quelques petits trucs pour survivre à ce problème

  • Premièrement, en parler. Sortir de l’ombre, s’affirmer en tant que bordélique. Se confier à quelqu’un en qui vous avez confiance.
  • Se réserver une pièce de la maison où le bordel sera accepté en tout temps.
  • Faire une liste de ce que vous avez à faire. Organiser un système de rangement et s’y tenir mordicus.
  • Accepter et savoir se pardonner en cas de rechute
  • Appeler son parrain des bordéliques anonymes si vous avez trop de pression
  • Verbaliser avec votre conjoint(e) et les autres personnes de votre foyer.
  • Se créer un réseau de soutien. Les personnes qui vous entourent doivent absolument être présentes pour vous et vous comprendre. Votre maladie n’est pas contagieuse, elles ne doivent donc pas vous fuir comme la peste ou porter un masque à votre contact.

En conclusion

Vous n’êtes pas seuls. Acceptez-vous et venez nous rencontrer aux bordéliques anonymes. Si vous voulez savoir à quels endroits ont lieu les réunions près de votre domicile, communiquez avec nous via le téléphone au 1-888- 5BO RDEL ou via notre site web : www.bordéliquesanonymes.qc.ca. Parce qu’en parler, c’est s’en sortir!!!

À bas le pourboire!!!

Le client a toujours raison, est-ce toujours la règle du marché aujourd’hui? C’est une question qui au fil du temps m’excite sérieusement les méninges. Où est passé la bonne vieille serveuse qui prenait les commandes avec le sourire? L’appellation du client par le monsieur ou madame ainsi que le vouvoiement? Non sérieusement, le service à la clientèle, et ce, dans tous les milieux et de plus en plus aberrant.

Étant une grande appréciatrice de restaurants, je m’y retrouve très souvent en compagnie de ma famille, mes amis. Par contre, je ne sais pas si c’est mon visage qui inspire la machine à gaffe de la serveuse ou si le hasard s’acharne sur moi au point où la serveuse ne peut s’empêcher de faire des erreurs lorsqu’elle vient me servir. D’autres hypothèses ont aussi effleuré mon esprit. Peut-être suis-je trop difficile ou peut-être même que les qualités mentales, l’intelligence moyenne des serveuses a sérieusement diminué dans les dernières années. Comme j’ai réfuté la thèse de l’intelligence des serveuses assez rapidement, et celles sur mon moi profond plus lentement, après une longue introspection, je me suis retrouvée avec une autre possibilité qui pourrait, possiblement faire partie du problème.

Actuellement, une grande partie des serveuses sont des étudiantes qui font ce travail durant leurs études. Le fait que ce ne soit pas leur métier de choix ne leur donne probablement pas envie de donner leur maximum d’intérêt à ce travail. De plus elles doivent donner les heures les moins agréables, les soirées du vendredi, soirées où elles pourraient être en train de festoyer avec leurs amis. Donc, on se retrouve avec des serveuses qui n’aiment pas ce qu’elles font et qui font mal leur travail.

La réponse m’ayant le plus choquée par rapport à cela c’est « non c’est pô dans not’politique! » Pour cous mettre dans le contexte, je me trouve chez « Ryna », ,un petit resto-bar de Québec ayant une belle ambiance. Première surprise : La serveuse a l’air d’un travailleur forestier. Elle parle comme un charretier et affiche un air qu’on peut qualifier de bête… Déjà, un point de moins pour Ryna. Nous somme 8 à la table. Elle prend nos commandes et apporte la soupe. Déjà, juste pour les soupes, elle se trompe dans les commandes. Elle emmène une crème de chou-fleur au lieu d’une soupe aux légumes. Elle corrige son erreur, on n’en reparle plus. Rendus au plat principal, j’avais commandé une lasagne ryna. Lasagne comportant du bacon et trois sortes de fromages différents et la blonde de mon beau-père pour sa part avait commandé une lasagne ordinaire. Elle fait le service pendant que je suis à la toilette et quand je me présente à la table, c’est l’imbroglio. Elle a donné ma lasagne à la blonde de mon beau-père et celle-ci a commencé à la manger, la serveuse s’est rendu compte qu’elle s’est trompée et essaie de me refiler sa lasagne ordinaire en la mettant à ma place et en se sauvant plus loin dans le restaurant. Voyant cela, je sens une vague de moutarde me monter au nez. Petite vague de rien de tout… Je refoule la colère me souvenant des paroles sage de mon chum, qui me dit qu’on n’obtient jamais rien en criant. Je prend mon plus joli sourire et je demande à la serveuse : « Excuse-moi, j’imagine que tu as l’intention de m’apporter la lasagne que j’ai commandé? ». Elle me répond « Ben voyons madame, est là vot’lasagne » en pointant l’assiette de ma belle-mère du doigt, l’air de dire de la reprendre la où elle était à moitié mangée. Une deuxième vague de moutarde me monte au nez. Je lui dis : « Excusez-moi, mais ce n’est pas ce que j’ai commandé, je voudrais avoir la lasagne que j’ai choisie. Pourrais-tu aller me refaire mon assiette s’il vous plaît? » Elle me répond : « non c’est pô dans not’politique! Au pire je peux te mettre des tranches de bacon dessus » en en me regardant de façon totalement exaspérée, comme si ce que je demandais n’avais aucun sens. Je sens alors un raz-de marée de moutarde me monter au nez et je finis par pêter une coche. Dans ma tête évidemment. Pas dans notre politique! Pas dans notre politique de servir ce que les clients ont demandé? Voyons, c’est moi qui paye. Je prend la peine de venir au restaurant, je paie pour manger ce qui me fait envie sur le menu et elle vient me dire que ce n’est pas dans la politique du restaurant de servir le client comme il le souhaite. Surtout que c’est son erreur à elle. Il me semble que je n’ai pas à payer pour son erreur. Suis-je la seule qui suis tannée de me battre à chaque fois que des erreurs sont commises au restaurant, à chaque fois que j’achète un vêtement qui se découd la première fois que je le porte. Je suis tannée de gaspiller de l’argent pour acheter des choses qui ne durent pas et que je ne peux pas échanger parce qu’elles sont brisées. Je vous exhorte chers lecteurs à faire comme suit : si le service n’est pas bon, laissez votre commentaire au restaurant et omettez volontairement de laisser un pourboire. Si la serveuse, la vendeuse, l’infirmière peu importe a l’air bête ou fais mal son travail, faites des plaintes. Dans le domaine public on se doit d’être souriant, même si c’est difficile, même si des fois il y a dix clients à l’air bête, on doit toujours avoir l’air heureux de leur parler. On doit toujours prendre leurs demandes au sérieux et lui donner le maximum de ce qui est possible de faire. Les clients n’ont pas à payer pour le SPM, les problèmes personnels ou les problèmes reliés au travail. Il n’a rien à voir la dedans. Le pourboire n’est pas une obligation, on se doit d’en donner si on a un bon service, ça sert à démontrer notre appréciation. Je crois que si tous ensemble on arrête de donner du pourboire quand on reçoit un mauvais service, juste pour éviter d’avoir l’air radin, il y a des chances que certaines choses changent. La perte de pourboire chez les serveuses est vraiment grave chez elles au Québec, car le gouvernement prélève 8% de la facture ici, directement dans les poches de la serveuse. Donc pas de pourboire égale à des coûts pour la serveuse. Donc elle paierait à chaque fois qu’elle n’est pas du monde. Ça fouette! Pour les autres qui n’ont pas cette mesure punitive, comme les vendeuses, les infirmières, Bell Canada, etc. Prenez votre droits de faire des plaintes. Allez voir les supérieurs et s’il le faut les supérieurs des supérieurs. Ne vous laissez pas avoir par les airs suffisants des gens qui n’ont pas de pouvoir pour vous aider. Rugissez bande de lionceaux!!!!

La rage aux pieds!

Bonjour à tous, chers lecteurs.

M’en revenant tout juste d’une marche sous la tempête, je n’ai pu m’empêcher de constater encore une fois, l’incompétence totale des conducteurs de Québec. Étant piétonne depuis quelques années, je souffre d’une rage aux pieds, version piétonnière de la rage au volant, qui se trouve exacerbée à chaque fois qu’un espèce d’attardé congénital se prenant pour un as du volant passe près de m’écraser sur MA lumière de traverse de piéton, en brûlant sa lumière rouge et qui, pour arranger les choses, se donne de surcroît la peine de m’insulter au passage. Chers analphabètes automobiles, ce cours de conduite abrégé pour les nuls vous est dédié avec tout mon cœur et mes intestins aussi…

Le virage à droite ou à gauche

Le virage à droite consiste à tourner à droite. Les étapes pour réaliser ce dur mouvement sont les suivantes :

1- Mettre le clignotant droit. Cela semble simple à première vue.. Mais il semblerait que ce soit beaucoup plus compliqué que ça car beaucoup de gens ne s’en servent pas. J’avais une théorie qui disait que les clignotants étaient en option et que les gens préféraient avoir l’air climatisé… plus pratique. Quoi qu’il en soit, les clignotants pour ceux qui ne le savent pas encore ont la formidable utilité d’avertir le conducteur qui vous suit du mouvement que vous vous apprêtez à faire!!! Que c’est bien pensé!!! De plus, en bonus, vous avez aussi le clignotant avant qui indique au conducteur qui est en face de vous que vous allez tourner… Et pour vous faciliter la tâche, les clignotants avants et arrières fonctionnent tous deux à l’aide du même mécanisme!!! Celui-ci est situé sur le bras, du côté gauche du volant. Vous n’avez qu’à déplacer le bras vers le bas pour tourner à gauche et vers le haut pour la droite, un affaire d’un quart de seconde!!!

2- Regardez autour de vous pour vérifier que personne ne s’en vient. En regardant tout autour, prenez la peine de vérifier vos angles morts… Eh oui!! Parfois il y a quelqu’un à côté de vous que vous n’apercevez pas dans vos rétroviseurs… Regardez aussi dans vos miroirs. Ça semble faire beaucoup de chose en même temps mais croyez-moi, ça se fait très rapidement.

3- QUAND IL N’Y A PERSONNE, il est très important que vous ayez constaté de visu qu’il n’y avait personne, vous pouvez effectuer une rotation du volant dans la direction voulue. S’il y a quelqu’un, attendez votre tour.

N.B un virage à gauche n’est jamais prioritaire, à moins que la lumière de circulation l’indique soit par une flèche verte clignotante, ou une lumière ronde verte CLIGNOTANTE.

Comment réagir à une lumière

Les lumières fonctionnent dans un code de couleur un peu compliqué pour vous. C’est pourquoi nous allons y aller tranquillement.

ROUGE : Arrêtez-vous. Point. Si vous avez droit au virage à droite sur feu rouge référez-vous aux instructions se trouvant au point suivant. De toute façon arrêtez-vous quand même complètement, c’est la première étape. Donc en résumé peu importe la suite, si la lumière est rouge, on s’arrête.

JAUNE : Arrêtez-vous. Sauf si vous êtes déjà en train de traverser l’intersection ou si vous n’avez pas le temps d’arrêter sans que ce soit dangereux. Autrement on arrête.

VERT : Vous pouvez traverser en toute sécurité. Si vous avez à tourner, référez-vous aux instruction du virage à gauche ou à droite. Vérifiez toujours l’intersection avant de la traverser, car vous devez penser au fait que ce n’est pas tous les conducteurs qui vont avoir la chance de suivre mon cours.

Le virage à droite sur feu rouge

Savez-vous que cinquante pourcent des gens ne savent pas effectuer cette manœuvre correctement? Le virage à droite s’il n’est pas fait de la bonne manière peut s’avérer très dangereux. Savez-vous aussi, que ce n’est pas une manœuvre obligatoire? Le conducteur a le droit de décider si oui ou non, il passe sur le feu rouge.

Les étapes :

1- S’arrêter TOTALEMENT et METTRE SON CLIGNOTANT. S’arrêter implique que vos roues de voiture ne tournent plus du tout.

2- Vérifiez au dessus des lumières de circulation si le mouvement est permis. À plusieurs endroits à Québec il est interdit. Parfois il est permis à certaines heures. Prenez la peine de vraiment comprendre le panneau.

3- Vérifiez que la lumière de piéton n’est pas active. VOUS N’AVEZ JAMAIS LE DROIT de tourner lorsque la lumière de priorité aux piétons est allumée. Et ce, même dans le cas où il n’y a pas de piéton dans l’intersection.

4- Lorsque toutes ces étapes sont faites, vous pouvez ensuite suivre les instructions pour le virage à droite normal.

C’est la plupart du temps lors du virage à droite sur feu rouge que je passe près de me faire écraser par une voiture. Parce que les automobilistes sont trop innocents pour regarder si la lumière pour piétons fonctionne et si par hasard, au moment où cette lumière fonctionne je ne suis pas en train de traverser la rue. Pour ceux qui ont passé à deux poils de m’écraser, je tiens à vous envoyer chier comme je n’ai pu le faire au moment des événements. Je tiens à vous dire que je me suis jouissivement imaginée en train de frapper votre tête sur le capot de votre voiture en vous injuriant généreusement. C’est ça la rage aux pieds.

Une dernière chose. Si vous voyez un piéton sur le côté de la route une journée où il pleut, essayez donc de ralentir au lieu d’accélérer pour l’asperger le plus possible. Dans mon top 10 de la colonerie, c’est assez près du premier rang. Et sachez que le piéton qui se fait asperger, peut prendre votre numéro d’immatriculation et vous envoyer la facture de nettoyage ou de remplacement des vêtement si le nettoyage est impossible. C’est aussi passable d’une amende.

Prenez la peine de respecter les autres sur la route. C’est la base de tout. Respectez les règlements de la route, ça diminue les accidents et les frustrations. Moins de rage au volant implique moins de nervosité. Soyez courtois. Vous ne pouvez jamais être assez pressé pour vous permettre de conduire en fou. Et si vous êtes trop pressés et ou énervés, ne conduisez pas. Ça peut être dangereux. Prenez un taxi ou faites vous conduire par quelqu’un d’autre. Soyez responsable, la conduite automobile n’est pas une obligation c’est un privilège et il implique des responsabilités, assumez-les.

Pour finir, je vous laisse sur cette petite statistique… 99% des québécois croient que tout le monde conduit mal sauf eux-même… ça donne à réfléchir…

Et si Jésus revenait...

La nuit des morts vivants. Je n’aurais jamais pensé utiliser cette phrase dans un contexte tel que celui qui m’oblige à vous écrire. En fait, je n’aurais pas cru qu’elle aurait pu avoir un si grand poids dans ma vie. J’ai l’impression que tout s’écroule devant moi. Je me rend compte combien ma vie est artificielle même si je croyais le contraire. Immunisé contre tout, la violence, la guerre, le mensonge, la réalité de la vie. C’est un cri d’alarme qui s’élève en moi, j’ai envie de pleurer en voyant notre monde. Qu’est-ce qu’on en a fait? Comment avons-nous pu en venir à un résultat catastrophique de cette ampleur? Les gens sont artificiels, ils entretiennent des relations superficielles avec d’autres robots. Les humains ne font rien sans attendre une rétribution. Pourtant nous leur avons fourni tout ce qui était nécessaire pour partager. Malheureusement, ils n’ont conscience que d’eux-mêmes. Tout est accepté, il n’y a plus aucune limites. Tout et tout le monde s’achète. Il n’y a plus d’honneur ou de respect, c’est chacun pour soi. Les gens sont devenus égoïstes, ils ne vivent que pour montrer le dernier modèle qu’ils viennent d’acheter, de préférence le meilleur. Le fonctionnement du monde est maintenant basé sur l’argent et sur la performance. Travailler pour faire de l’argent, faire de l’argent pour s’acheter de meilleures choses, travailler davantage pour les améliorer. C’est la vie d’aujourd’hui. C’est profondément décevant de se rendre compte que le plaisir des choses simples, comme un sourire est dépassé… Les gens se sauvent des gens qui leur sourient dans la rue, car ce n’est tellement plus d’actualité donc ils s’en méfient. Les gens qui sourient donnent l’impression d’être des maniaques. Même l’art peut être généré par ordinateur. Expression de sentiments versus expression de zéro et de un, peut-on vraiment voir la différence? Nous en sommes à l’ère du paraître. C’est le culte du corps qui compte. Celui de l’esprit est inutile dans ce siècle. Le culte de la beauté, ça c’est générateur de fonds pour les grosses multinationales. Et oui! Aujourd’hui, même la beauté s’achète. C’est terminé le temps où nous devions nous accepter comme nous étions. Tu vois Papa, même moi j’y suis passé… Tu comprend, les arabes ce n’est pas très à la mode ces temps-ci. On peut tout changer, la forme, la couleur, la grosseur surtout… Les gens ne se connaissent que par leur apparence physique ainsi que par la personnalité qu’ils ont choisi de montrer aux autres… Une autre façade parmi tant d’autres. De toute façon c’est peut-être mieux ainsi, car je ne suis pas certain qu’il reste quoique ce soit d’intéressant à découvrir sous leur coquille. Je crois qu’ils ne font pas semblant… Je crois qu’ils sont VRAIMENT vides. Tout est un jeu. Chacun joue un rôle qui doit correspondre aux normes de ce monde.

Dès leur naissance, les enfants sont endoctrinés à utiliser ces valeurs qui semblent naturelles à tous. On voit des jeunes filles qui, avec le consentement de leurs parents s’habillent à la mode du jour, c’est à dire le moins possible. Leurs pantalons ont maintenant la taille si basse qu’ils montrent leurs vulves à peine couvertes de poils. Leurs chandails courts et serrés font plus que laisser deviner leurs seins naissants. Elles veulent être désirées par les hommes. La société les excuse en disant qu’elles ne comprennent pas ce qu’elles font, mais c’est totalement faux. Elles veulent plaire aux hommes. Elle adoptent des attitudes séductrices, elles utilisent des gestes en ce sens et en parlent ouvertement. Et si elles ne comprennent pas, leur parents eux devraient le faire à leur place. Mais ils sont trop occupés à se plaindre des pédophiles qui reluquent leurs filles qu’ils exposent eux-mêmes au danger au nom de l’apparence physique. Ne se rendent-ils pas compte de la gravité de la situation, du déséquilibre qu’ils créent dans la société autant du côté des abusées que des abuseurs? Nous en sommes rendus à un point où même des hommes parfaitement équilibrés, sans aucune tendance pédophile se sentent attirés par ces préadolescentes. De plus, elles sont hautaines et dangereuses pour tous les hommes. Les fillettes font leurs minauderies devant des hommes d’âge mûr en étant parfaitement consciente de ce fait. Lorsque l’homme ne répond pas du tout à leur avances, elles se sentent rejetées et le traitent d’homosexuel. S’il fait l’erreur de les regarder ailleurs que dans les yeux, ne serait-ce que de façon totalement accidentelle, on le taxe de pédophile. Tous les hommes qui ont choisi d’aider ou d’éduquer la jeune génération se retrouvent dans une situation tout ce qu’il y a de plus précaire. Professeurs, intervenants, aucun respect ne leur est accordé. Ces personnes-clé dans la vie des adolescents sont incapables de jouer leur rôle de façon naturelle et risquent à tout moment de perdre leur réputation, et ce même pour un mensonge car les gens jugent immédiatement, sans preuve et sans questionnement. Enfin, nous comprenons que ces intervenants sont primordiaux à un moment donné de la vie des adolescents étant donné l’absence des parents dans la vie de leurs enfants, absence souvent causée par l’occupation préférée des adultes, c’est à dire faire de l’argent.

Et la violence, que dire de celle-ci sinon qu’elle est plus que jamais présente. Il n’y a plus de respect, même au creux des relations quotidiennes. Les gens traitent leur prochain avec dédain et mépris. Ils sont bourrés de préjugés envers les autres. Les humains s’entretuent, se massacrent au nom de la religion, ,de la race, du sexe, de l’orientation sexuelle, du pouvoir, et même, chose incompréhensible à mon avis, au nom de l’amour. Bref, toute raison est bonne à un massacre. La terreur étend son règne. On invente des armes de plus en plus destructrice dans l’espoir de mutiler le plus de gens possible. On met des clous dans des bombes en préméditant d’estropier ses semblables, des êtres humains, des frères qui ont aussi droit à la vie et qui ne sont pas responsables des choix que font leurs représentants. Des enfants, des femmes, des hommes sont assassinés, découpés, frappés à toutes les minutes. On viole les femmes, d’ailleurs les hommes aussi maintenant, on les humilie. Mais le pire dans tout cela, c'est l’indifférence des gens face à la violence. Ils sont immunisés contre celle-ci. Tant que ça ne les touche pas dans leur vie personnelle, on se scandalise mais on n’agit pas. Les gens s’indignent, mais cinq minutes plus tard on passe à la prochaine nouvelle, comme si rien ne s’était passé. On retourne au confort de sa petite vie. Tout ce qui intéresse les gens, ce sont les détails sordides, ils sont avides d’en avoir. Ils doivent soulager leur besoin de voyeurisme en regardant les nouvelles à sensation. Plus les crimes sont odieux, plus ils attisent les gens, qui en redemandent.